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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.



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Mathis SB, SBA et SBL, voiture routière de 1919


La Mathis SB, SBA et SBL, photo d'époque, cette automobile ancienne fut produite de 1919 à 1923 avec un moteur d'une cylindrée de 1.1 L présentant une puissance de 14.5 ch.


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Avec une puissance fiscale de 10 cv et une vitesse d’environ 75 km/h, la voiture 10HP type SB est la première véritable nouveauté produite par les usines Mathis après 1918.

Les premiers exemplaires de cette 1,1 litre sortent des chaînes de montage dès l’automne 1919. Un an plus tard, deux variantes sont proposées en plus de la version initiale. Le type SBA est une version allongée de la SB et le type SBL une version longue.

Les ailes avant, anguleuses au début, adoptent une forme arrondie à partir du début de l’année 1921. A la fin de cette même année, apparaît une nouvelle version dite sportive reconnaissable à son châssis surbaissé équipé d’un radiateur en forme coupe-vent.

En juillet 1923, au Grand Prix de Tourisme organisé par l’automobile club de France, deux SB légèrement modifiées et à carrosserie spéciale terminent aux deux premières places dans la catégorie voiturettes. La fabrication des SB, SBA et SBL cessera avec l’arrivée de la 10HP type SBO à la fin de l’année 1923.

Les «SB», «SBA» et «SBL» sont équipées d’un moteur type “SB” 4 cylindres latéral borgne de 60 mm d’alésage et 100 mm de course, soit une cylindrée de 1130 cm³. Le graissage se fait par barbotage et le refroidissement est du type thermosiphon. L’allumage est confié à une magnéto. A la fin de 1921, les voitures reçoivent un moteur type SBA qui est une évolution du moteur précédent. Les cotes restent identiques mais extérieurement ce moteur se différencie du premier par la présence d’un gros ventilateur à 6 pales monté sur la dynamo à l’avant du moteur.

L’embrayage est à disques métalliques multiples travaillant dans l’huile. La boîte de vitesses est à quatre rapports et le pont arrière est équipé d’un différentiel. Les freins agissent uniquement sur les roues arrière mais à partir de 1923, il est possible d’avoir des freins aux roues avant en option. Les roues sont garnies de pneus 710x90. Cinq châssis avec une voie de 1,10 m ont été utilisés.

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mathis ", France 1905 - 1940.

La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Les premières voitures construites à Strasbourg, jusqu’en 1903, ne furent que des prototypes, dont une grosse 4 cylindres, 150 x 160 mm, 100 CV.

Les premières automobiles vendues au public furent, de 1904 à 1905, les Hermès conçues par Ettore Bugatti, Bugatti étant devenu un ingénieur indépendant, conseiller technique, Mathis adjoignit à son affaire la vente des De Dietrich, Panhard et Rochet-Schneider et devint aussi l’agent général, pour l’Europe centrale, de Fiat et Minerva.

Ce ne fut qu’en 1910 qu’une vraie Mathis fut mise en vente, c’était une 4 cylindres coulés en un seul bloc, 2 litres, 8/20 CV, à soupapes latérales avec un vilebrequin à 3 paliers, une boîte indépendante 4 vitesses et une transmission par arbre; un modèle plus gros, 2,8 litres, fut à cette époque fabriqué pour Mathis par Stoewer, de Stettin.

Avant la Première Guerre, la réputation de Mathis fut principalement établie sur des petites 4 cylindres de construction soignée, particulièrement la Babylette 1100 cm3 et la Baby 1,3 litres. Après la Première Guerre, Mathis sortit une jolie petite 4 cylindres à soupapes latérales coulées en un seul bloc, 8/15 CV.

Dans les premières années 20, les voitures Mathis furent équipées d’un moteur en général peu puissant (le modèle T de 1923 n’avait que 628 cm3), dépourvues de différentiel, dotées d’un graissage par barbotage (le rapport extraordinairement élevé étant d’environ 6:1 alors qu’il y avait toujours 4 vitesses).

La société devint la quatrième marque française, derrière les trois grands : Citroën, Renault et Peugeot, avec une cadence journalière de 75 voitures en 1927.

En 1924, la voiture de tourisme 6 cylindres fut pourvue de freins sur roues avant et fabriquée jusqu’en 1926.

En 1925 parut une plus grosse conduite intérieure familiale, le modèle GM, 4 cylindres 1,6 litres. En 1927, Mathis revint à la politique du modèle unique avec la 4 cylindres MY, 1,2 litres, conduite intérieure.

Jusqu’en 1935, la société Mathis produisit des conduites intérieures familiales solides, lentes, à soupapes latérales.

En 1929, l’Emysix fut dotée d’une boîte Warner 4 vitesses avec une troisième vitesse silencieuse et, en 1930, furent aussi proposées des 6 plus grosses de 2,4 et 4,1 litres, avec pont hypoïde.

En 1934, pour renflouer la société, un accord fut signé avec Ford selon lequel les Ford V-8 destinées au marché français seraient construites dans l’usine Mathis. Malheureusement, les Matford supplantèrent rapidement les Mathis dans les chaînes de production et celles-là furent produites jusqu’en 1961, la firme étant d’abord sous le contrôle de Ford, puis de Simca.

En 1935, les voitures Mathis pourvues d’une suspension indépendante avant et arrière furent les dernières à être vendues sous ce nom.

Emile Mathis revint en possession de son usine et essaya de remonter le courant avec une étrange petite trois roues traction avant à carrosserie coupé en forme d’œuf dont Jean Andreau avait fait les plans, elle avait une puissance de 80 CV, une boîte 3 vitesses toutes surmultipliées.

En 1954, l’usine de Strasbourg fut vendue à Citroën et une autre grande marque française, sans originalité cependant, disparut.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




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